Salut tout le monde, j’espère que vous êtes tous pleins d’énergie car aujourdhui, je vais faire la review d’un manga de sport de genre josei^^. C’est parti pour Chihayafuru !
Episodes : 2 saisons de 25 épisodes chacunes
Thèmes : Jeux – Poésie – Sport
Genres : Comédie – Drame – Josei – Romance – Slice of Life
Studio : Madhouse
Synopsis :
Chihaya Ayase est une élève de primaire qui n’a d’autre rève que de voir sa

grande soeur devenir top-modèle. Mais en faisant la connaissance de Arata Wataya, elle va se découvrir une passion : Le Karuta, un jeux de carte japonais dans lequelle Arata excelle. Une amitié naît entre Chiyaya, Arata, et Taichi, un autre camarade ce classe, grâce au Karuta. Mais avant d’enter au collège, les trois amis se séparent et se perdent de vue. Mais Chihaya brûle de revoir Arata, de l’affronter, et de le battre…
Quatre années passent. Chihaya et Taichi sont à présent les premiers années d’un même lycée. Chihaya souhaite à présent créer un club de Karuta dans son lycée, retrouver Arata, et affronter Shinobu Wakamiya, la plus forte joueuse du Japon.
Avis :
Les régles du Karuta :
Avant de réellement parler des différents aspects de cet animé, je vais expliquer rapidement les règles du karuta, car je pense que cela peut être utile pour la suite. Si vous connaissez déjà ces règles, ou si cela n’éveille pas votre intérêt, alors cette section ne vous concerne pas.
Qu’est ce donc que le Karuta, me demanderez vous ? Et bien le Karuta est un jeux de cartes pouvant se jouer à 2 ou plus :

Il y a 100 cartes, sur lesquelles sont inscrits 100 poèmes. Les cartes sont posées devant les joueurs, et une tierce personne lits chacun des 100 poèmes, dans un ordre aléatoire. Les joueur·euses doivent ensuite se saisir des poèmes lus le plus vite possible, avant les autres.
Le karuta de compétition, lui, se joue à 2 : 25 cartes sont posées devant un joueur, 25 cartes devant l’autre. Si un joueur prend une carte de son coté, elle est défaussée, s’il la prend sur le coté de l’adversaire, elle est également défaussée, mais le joueur peut alors envoyer la carte de sont choix à son adversaire. Le premier joueur dont le coté ne possède aucune carte l’emporte.
Vous trouver ça enfantin et chiant ? Ok. Alors regardez ça (match pour le titre de Queen, i.e meilleure joueuse du Japon) et revenez me dire ça !
L’histoire :
J’étais au départ plutôt sceptique quand j’ai vu l’intrigue de Chihayafuru :

Un animé à propos de gens qui jouent à un jeu de cartes aux règles vraisemblablement incompréhensible ? Comment ça peut être bien ? Pourtant l’animé à un score de 8.31 sur MyAnimelist…
La première chose de remarquable sur cet animé est qu’il est intense : Si on m’avait dit un jour que je serais les mains crispées sur mon bureau, les yeux à 20 centimètres de mon écran, retenant mon souffle juste avant qu’une carte soit lue, j’aurais sûrement rigolé. Mais ça, c’était avant de découvrir Chihayafuru.
Je n’ai pas beaucoup d’expérience concernant les animés de sport. Dans mon esprit, ce sont surtout des shōnen sans grand intérêts. Mais Chihayafuru (qui, je le rappelle, est un josei) m’a agréablement détrompé. Certe, il y a des éléments shōnen (flashbacks à répétition, ficelles scénaristiques faciles), mais on reste loin de la masse critique.
La poésie reste un thême très présent de l’animé. Ce sont des poèmes datant du Japon féodale qui sont lus sur les cartes. Comme le déplore un des personnages : « Presque personne ne fait attention aux poèmes ». Mais comme le rappelle un autre personnage : « Chacun de ses poèmes vous renvoie 1000 ans en arrière ».
Les personnages :
Gros point fort également sur les personnages de Chihayafuru. Chihaya est sûrement un de mes personnages préférés de l’animation japonaise. Les personnages sont hauts en couleurs, et il y a énormément de character development. Le Karuta est un catalyseur qui permet de voir apparaître les différentes facettes des personnages.
Chaque personnages à part ailleurs un rapport bien personnel au Karuta. D’abord au niveau de leurs but à atteindre : Certains veulent gagner les tournois en équipes, d’autre veulent battre les champions de Karuta du Japon (la Reine et le Maître), d’autre veulent aider des amis à progresser, d’autres veulent même devenir liseur de cartes professionnel, une discipline bien plus dure qu’elle n’y paraît.
Les personnages ont également tous un style de Karuta bien particulier. Certains utilisent plutôt la vitesse. D’autre leurs mémoire. D’autre leurs ouïe. Certains ont un style offensif, d’autres, defensifs, etc.
L’animation :
Le chara-design, tout d’abord, est très correct. On distingue bien les personnages entre eux. Pour ce qui est de l’animation en général, c’est coloré et fluide. Les arrières plans ne sont pas extraordinaire (mais quand on a vu Bakemonogatari, difficile d’être impressionné).
Les scène d’action (j’entend, lors des matchs de Karuta) sont très bien réalisé. Les effets spéciaux sont utilisés judicieusement.
Le son :
Très bonne surprise pour les musiques de Chihayafuru. Les émotions sont très biens exprimées par les palettes de musique de l’animé. L’opening est très énergique et sert en quelque sorte d' »échauffement » pour le reste de l’épisode. L’ending, lui, est plutôt calme et reposant.
Conclusion :
Chihayafuru est une très agréable surprise. C’est beau, c’est intense, c’est émouvant… Que demander de plus ?
Le manga (dont l’animé est adapté), écrit et dessiné par Yuki Suetsugu, possède 180 chapitres, réparties en 35 volumes. La deuxième saison de l’animé s’arrète au volume 93. Deux film live-action ont également été adaptés (un troisième est en production).
Brej, je ne saurais que vous recommander de regarder Chihayafuru l’animé, puis de passer au manga. Et ce indépendamment du fait que vous soyez amateur de manga sportif ou non, de josei ou non. C’est vraiment une expérience très forte. Le genre d’expérience dont on se souvient.
Addenda :
Le Karuta de compétition est un sport très japonais, mais il se pratique aussi en France ! Lien vers le site de l’association française de Karuta.